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Le Pr Rouzier, ex directeur délégué de l’Institut Curie, devient directeur scientifique du Centre Baclesse

22 Fév. 2022

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Pr Rouzier au Centre Baclesse
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Professeur des universités, spécialisé en chirurgie des cancers du sein et gynécologiques, Roman Rouzier rejoint les équipes du Centre de lutte contre le cancer François Baclesse de Caen. Il prend la tête du département de chirurgie et devient directeur scientifique de l’établissement en février 2022.

Carrière du Pr Roman Rouzier

Le Professeur Rouzier débute sa carrière comme chirurgien gynécologique à Paris. Par la suite, il passe 2 ans aux Etats-Unis, au MD Anderson Cancer Center (Université du Texas), l’hôpital n°1 mondial en cancérologie (selon le classement Newsweek). Nommé professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) en 2008 lorsqu’il exerçait à l’hôpital Tenon, il devient directeur délégué de l’Institut Curie – Saint Cloud dont il coordonne le projet médical, scientifique et architectural. En parallèle de son activité, il reprend des études de management et finit major de promotion de l’X – Ecole Polytechnique dans le cadre d’un « executive master » en 2018. Il vient de rejoindre les équipes du Centre Baclesse en tant que chef du département de chirurgie et directeur scientifique.

Chef du département de chirurgie et directeur scientifique du Centre Baclesse

À Baclesse, le Pr Rouzier participe, notamment, à l’écriture du projet scientifique 2023-2027 « C’est passionnant car ce travail nécessite de recenser les forces en présence » explique-t-il.
Parmi les idées évidentes du futur projet scientifique figureront des parcours de soins pour le patient intégrant davantage les acteurs du territoire, avec toujours la valeur ajoutée du Centre, c’est-à-dire l’accès à l’innovation et à la recherche. Ceci dans le but de générer plus de démocratie sanitaire.

Il partage une vision de la recherche allant du laboratoire au lit du patient.
« Nous sommes faits pour faire de la recherche, c’est inscrit dans nos 3 missions : soin, enseignement, recherche », indique-t-il. « Nous abritons plusieurs pépites en recherche à Baclesse, j’en citerais au moins deux : la plateforme ORGAPRED et la protonthérapie » poursuit-il.
La plateforme ORGAPRED de l’Université de Caen Normandie, hébergée par le Centre François Baclesse au sein de l’Unité Inserm U1086 ANTICIPE, a pour but de tester des traitements sur des microtumeurs générées au laboratoire.
Quant à la protonthérapie, effectuée sur le site Cyclhad du Centre d’hadronthérapie de Normandie, il s’agit d’une forme innovante de radiothérapie permettant d’améliorer l’efficacité du traitement et d’en limiter la toxicité.

Les ambitions du Pr Rouzier à la direction scientifique sont de continuer à participer à 5 projets majeurs :

  • Qualité de vie pendant et après le cancer, communément appelée « survivorship » : « Nous sommes déjà bien identifiés comme un des acteurs majeurs avec les travaux du Pr Florence Joly sur la qualité de vie, et nous devons poursuivre ces recherches ».
  • Radiothérapie externe et radiothérapie interne vectorisée. Cette dernière permet d’identifier des cibles sur des tumeurs, pour faire de l’imagerie très spécifique, ou alors pour administrer un agent thérapeutique.
  • Oncogénétique : Le laboratoire de génétique du cancer du Centre François Baclesse est le premier laboratoire en France de diagnostic moléculaire des prédispositions génétiques aux cancers du sein et de l’ovaire. « Il faut maintenir cette position et intégrer les biopsies liquides »
  • Epidémiologie : « Cette recherche en santé publique fait partie de la prévention et du dépistage, mais doit devenir également interventionnelle, c’est-à-dire qu’elle doit modifier l’implication des femmes et des hommes ainsi que l’histoire de leur maladies ».
  • Recherche académique et pharmaceutique en collaboration avec l’industrie : « Nous devons être leader dans nos organes phares, et donner accès à l’innovation au patient ».

Le patient est au centre de nos préoccupations : « L’ADN du Centre c’est de mettre autour du patient, l’humain, la recherche et l’accès à l’innovation » conclue-t-il.

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